Dans le cadre de son stage de fin d’études en Master 2 Ville et Environnements Urbains à Lyon 2 Juliette Georges, ayant brillamment obtenu son diplôme depuis, a réalisé pour le compte de l’EPORA une étude singulière destinée à identifier l’impact des opérations conduites par l’établissement sur le territoire.
Partie de l’idée que les EPF se dotent d’un PPI dont les axes d’intervention guident leur action pendant 5 ans, s’interroger sur quelles sont les conséquences économiques, sociales et environnementales, qu’elles soient positives ou négatives, des opérations menées et produire une méthode d’évaluation reproductible, tels étaient les enjeux du travail que Juliette a mené pendant 6 mois au sein de l’EPORA. En effet, l’établissement a lancé cette étude visant à évaluer les effets induits “non monétisable” par les opérations sur l’attractivité du territoire à l’issue de l’intervention de l’EPORA.
Sur la base d’un travail issu d’observation participante, d’un travail d’enquête de terrain et de la conduite d’entretiens semi-directifs Juliette a développé une méthodologie d’analyse qu’elle a mise à l’épreuve de quelques opérations réalisées sur des terrains préparés par l’EPORA. Pour ce faire, elle s’est rapprochée des différents acteurs du territoire qui le vivent et le pratiquent pour mesurer les impacts des projets.
Trois types d’opérations ont été investiguées : Une opération de défrichage Une opération de production de logements sociaux Une opération de revitalisation de centralité
Cette méthodologie pose les premières bases d’une démarche d’évaluation que l’établissement souhaite à terme développer. Cela visera à répondre à une des premières préoccupations exprimées par les collectivités partenaires lors de l’enquête de 2023 : pouvoir bénéficier d’un retour d’expérience sur les opérations conduites avec l’EPORA. Enfin, cela permettra d’améliorer la pertinence des études et conseils de l’EPORA pour utiliser de la manière la plus optimale et bénéfique pour le territoire, les fonciers qu’il a préparés.